Jean-Paul RIOPELLE (1923-2002)
An die musik… #not
Un survol pas exhaustif pantoute d’œuvres musicales marquantes
en parallèle à la vie de Jean-Paul Riopelle
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–«Breton détestait la musique, comme moi. Quand il y avait de la musique, c’était la panique, il pouvait pas supporter»
JP Riopelle (Le Point SRC 2002)
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–«J’ai souhaité faire de la musique, mais j’ai pas d’oreille; mon rêve c’était de jouer du silence, je suis incapable, je gueule tout le temps»
JP Riopelle (Le Point SRC 2002)
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1923 «Hyperprisme», Edgar Varèse
- éclatement de la tradition, à la recherche de spatialiser la musique
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1925, (approx.), «Reel turluté», La Bolduc
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1927, «Un vent de folie», Josephine Baker aux Folies Bergères
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1928, «Three penny opera», Kurt Weill & Bertolt Brecht
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1936, «Caravan» Duke Ellington
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1938, «Sonate no5» pour piano préparé, John Cage
- musique expérimentale : principalement un mouvement américain de création musicale (comme le jazz) qui fait contrepoint à l’avant-garde européenne davantage incarnée dans la tradition de la musique classique dite «savante»
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1940, «Adieu» de Lionel Parent (neveu d’Emma Albani)… années 1940…
- chanson pour l’effort de guerre
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1941, «Quatuor pour la fin du temps», Olivier Messiaen
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1945, «Les mamelles de Tirésias» Francis Poulenc, Guillaume Apollinaire (opéra)
- incarné dans le mouvement surréaliste
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arrivée de Riopelle à Paris (1947) chez les surréalistes
1949, «Symphonie pour un homme seul», Pierre Schaeffer et Pierre Henry
- première grande œuvre de musique concrète (utilisation de bruits transformés par des manipulations en studio)
- faire une œuvre musical à partir du bruit (structurer une matière sonore)
https://fresques.ina.fr/artsonores/fiche-media/InaGrm00203/symphonie-pour-un-homme-seul.html
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Les mosaïques réalisées à la spatules (années 1950)
1950, «Hymne à l’amour», Edith Piaf & Marguerite Monnot
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1951, «The Rake’s progress», Igor Stravinsky (opéra)
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1952 «4’33’’», John Cage
- révolution dans la déconstruction d’une œuvre musical : que du « silence»
(arrangement pour orchestre)
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1956, «Love me tender», Elvis Presley; musique: George R. Poulton ; parole: Ken Darby
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1957, «Sonate no3 pour piano», Pierre Boulez
- musique aléatoire dirigée **certains théoriciens font des liens entre cette technique de composition musicale et le dripping en peinture (le hasard participe au résultat)** (comp. Earle Brown)
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1957, «Ascenseur pour l’échafaud», Miles Davis
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1957, «poème sur la lettre M», Bernard Heidsieck
- étude sur la poésie sonore
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années 1960, retour à la figuration (masques, aigrettes, etc.)
1965, «Y’a t’un homme», Monic Leyrac
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1968, «Paradigm», Lukas Foss
*musique aléatoire (partition en partie écrite avec structure libre d’interprétation)
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1975, «Le chant d’un Patriote» Félix Leclerc
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1977, «Le condamné à mort», Offenbach
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1991, «Helikopter-Streichquartett», Karlheinz Stockhausen
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2001, «An echo a stain», Björk